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la famille VERGEZ
 
Les cimetières
 
 
Le cimetière de Nogent-sur-Marne
Cimetière du Montparnasse.
Div.03 - Sec 2 - 2 Ouest - 1 Nord - 264pp 1982
Georges ARDITI
[MNA] [PEINTRE]
° 14/12/1914 (Marseille 13) † 15/01/2012 (Nogent-sur-Marne 94)
 
Peintre français, il entre en 1932 à l'École nationale supérieure des arts décoratifs où il suit les cours de Jean Carlu, Raymond Legueult et de l'affichiste Cassandre. Puis, il vit et peint à Paris au 35 rue des Martyrs.
 
D'origine gréco-espagnole, il est le fils de David Arditi et d'Esther Asséo.
Il se marie en 1942 avec Yvonne Leblicq (16/11/1906 Bruxelles +22/11/1982) dont il aura deux enfants, tous deux comédiens bien connus : Pierre, né le 1er décembre 1944 à Paris VIe, et Catherine, née le 14 février 1946 à Paris VIe. Son second mariage avec Nicole Paroissien lui donnera encore deux filles, également comédiennes : Danièle et Rachel.
 
Il se retire à la maison des artiste ou il décède. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse avec sa première épouse.
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Arditi
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Div.10 - 3 Nord - 58 Ouest
Louis Henri BRETON
[ÉLU] [BIENFAIT] [ENTRETIEN-COM]
° 20/02/1776 (Paris 75) † 11/05/1855 (Paris 75)
 
Il est le fils de Henri Breton, juge de paix du canton de Charenton, et ancêtre de Pierre Joxe, ancien ministre de l'intérieur (5e génération).
 
Il exercait la profession de notaire royal pour l'éude parisienne CXI et a été député.
 
Il fut également maire de Nogent de 1826 à 1830.
Ses principales actions furent le remplacement du cimetière autour de l'église par celui de la rue de Paris (actuelle rue Paul Bert) et la mise en oeuvre des legs de Madame de Larboust.
 
Il fait une donation à la ville de 50 francs de rente sur l'état pour l'entretien de sa tombe, et payer au curé une rente de 20 francs pour les pauvres.
 
Il a été inhumé le 21 juin 1855 au cimetière du Montparnasse (No d'ordre 3469).
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Div.03 - 1 Nord - Ligne Nouvelle - 1 Est (06/07/1942)
Pierre CHAMPION
(Pierre Jean Baptiste Honore CHAMPION) [ÉLU] [MNA] [ECRIVAIN] [LH] [CROIX-GUERRE] [MED-DIV]
° 27/02/1880 (Paris VIe 75) † 29/06/1942 (Paris VIe 75)
 
   
Source photo : AM Nogent-sur-Marne. (Vers 1930) 304/1 - Albums photo Pierre Champion
 
Fils du libraire-éditeur Jean Baptiste Honoré CHAMPION (13/01/1846 Paris - 09/04/1913 Paris VIe), il nait en 1880 au 15 quai Malaquais ou son père a créé sa librairie en 1873.
 
C'est également dans cette maison que grandit entre 1844 et 1853 l'écrivain Anatole France qui était né au numéro 19 du quai.
Les deux familles conservent des liens, puisque lorsque Pierre Champion se marie, Anatole France est présent et signe comme témoin.

 
Après être passé par l'école des Chartes, Pierre Champion devient archiviste, paléographe et médieviste en 1905. Il rédige le catalogue de la bibliothèque d' Auguste LESOUEF.
 
C'est ainsi qu'il recontre la nièce de ce dernier, Madeleine SMITH. Leur somptueuse cérémonie de mariage, le 19 décembre 1907, à l’église Saint-Saturnin de Nogent, réunit des personnalités des arts et la noblesse : Anatole France, témoin de Pierre Champion, Pierre Louÿs, Charles le Goffic, les frères Tharaud, la duchesse de la Rochefoucauld-Bisaccia, le comte de Kermaingant.
Acte de mariage CHAMPION-SMITH.
 
L’année qui suit son mariage, il prend parti dans une querelle politique dont il devient l’un des meneurs. La commune de Nogent-sur-Marne est favorable à la réalisation du boulevard " Blanchon ", c’est-à-dire d’une vaste route qui traverserait de part en part Nogent. Une opposition à ce projet se constitue. Pierre Champion en prend la tête car il en est la principale victime : le parc de sa propriété risque d’être mutilé par cette grande artère. Il fait alors valoir que le peintre Antoine Watteau a vécu dans la maison qu’il occupe, que ce site l’a inspiré et qu’il ne saurait donc être question de détruire un tel lieu de mémoire. Fort de ses recherches sur Watteau, il tente de faire classer monument historique sa propriété. Il obtient le classement le 27 novembre 1908 et réduit ainsi à néant le projet de boulevard. Si la bataille est gagnée, la polémique ne cesse pas pour autant. Ses détracteurs démontrent que le principal argument de cette querelle est faux. Watteau est bien venu à Nogent-sur-Marne (1720) mais il est mort dans la propriété de Philippe Le Febvre (l'actuelle sous-préfecture), différente de celle qu’occupe aujourd’hui Champion.
Plus tard, il reconnaîtra, dans une plaquette publiée pour le bicentenaire de la mort de Watteau, avoir commis des erreurs dans l’interprétation de certaines sources. Cet aveu est-il crédible de la part d’un tel érudit, archiviste-paléographe ? Sans doute pas. Mais, qui aujourd’hui oserait blâmer un tel mensonge qui a permis de sauver une propriété et son immense parc qui est toujours un havre de paix et de verdure.
Source YV/Vincent Villette - https://vergez.net/w/champindex.htm
Il est mobilisé en 1914, et revient de ce conflit avec le grade de Lieutenant et décoré de la Croix de Guerre.
 
Il est élu maire de Nogent-sur-Marne de 1919 à son décès.
 
   
Source photo : AM Nogent-sur-Marne. (06/07/1942) 304/1 - Albums photo P.Champion - Funérailles - Grande Rue
 
Il meurt le 29 juin 1942 à son domicile parisien, 4 rue Michelet, terrassé par une crise cardiaque. Son corps est ramené à Nogent, et exposé au 16 rue Charles VII, puis dans le hall de la mairie ou la population lui rend un dernier hommage.
 
Il part le 6 juillet pour sa dernière demeure, au cimetière Montparnasse ou il est inhumé avec son père Honoré Champion (1846-1913), et son frère Edouard Champion (1882-1938).
 
La tombe est l'oeuvre du sculpteur Albert Bartholomé (Source Wikipédia).

 
Anecdocte familiale, en le déclarant comme travailleur agricole, Pierre Champion a évité mon grand-père Vitry de partir pour le STO. Nous lui devons une fière chandelle.
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Div.10 - Sec 1 - 12 Sud - 21 Ouest - 53pp 1913
Eugène GALBRUN
(Eugène Armand GALBRUN) [RUE] [LH] [MED-DIV] [BIENFAIT]
° 18/01/1869 (Paris Ve 75) † 07/02/1932 (Nogent-sur-Marne 94)
 
Son père, Amand, était pharmacien, il sera pharmacien, et son dernier fils, Pierre, sera également pharmacien.
 
Sa fiche militaire aux archives de Paris (AD75 - D4R1 560 - Matricule 385) nous apprend qu'il s'engage pour un an le 07 novembre 1889. Puis, mis en disponibilité, il sera nommé Officier d'Administration de réserve du service des hopitaux.
 
Il est décoré de la Légion d'Honneur le 08 juillet 1925 (N° de Notice : c-156805).
Son dossier nous apprend qu'il est également Officier d'Accadémie depuis 1899, Officier de l'Instruction Publique et Chevalier du Mérite Agricole.
 
Le 04 avril 1896, il épouse à Paris Xe
Joséphine GALBRUN née DAMBERT
(Joséphine Marie Cécile Marguerite GALBRUN) [BIENFAIT]
° 01/12/1876 (Gourdon 46) † 01/03/1970 (Nogent-sur-Marne 94)
 
Le couple réside d'abord à Paris Xe, au 4 rue Beaurepaire, ou le père tient sa pharmacie. Deux enfants y naissent, Simone (1897) et René (1900).
Puis on les retrouve en 1913 à Nogent-sur Marne au 7 avenue Watteau, ou décède le petit René et ou nait en 1914 Robert.
Les aléas de la guerre font que le dernier fils nait à Bernay dans l'Eure en 1917, Eugène Galbrun occupe alors la fonction d'officier gestionnaire de l'hôpital dix sept à Bernay.
 
Les fiches militaire et Légion d'Honneur donnent son adresse au 10 rue du Petit Musc à Paris IVe en 1919 et 1925, mais le recensement de 1921 montre que le couple est de nouveau à Nogent avec Robert et Pierre, Simone, la fille ainée qui s'est mariée à Nogent le 25/06/1919 et a quitté le nid familial. C'est d'ailleurs au 7 avenue Watteau que décèdent Eugène en 1932, et Joséphine en 1970 !
 
   
Bienfaiteur. Fondateur d'un service de consultation gratuite pour jeunes enfants par donation comportant une rente de 15.000 francs. En hommage, la ville donne son nom à la voie entre la Grande Rue et la rue des Jardins.
Source : Délibération n° 1434 du 08/10/1933 - Archives municipales.

 
Voir le plan : Rue Eugène Galbrun
 
   
Les noms d'Eugène et Joséphine Galbrun sont gravés sur la plaque commémorative des bienfaiteurs apposée dans le hall de la mairie.

 
 
Relever la sépulture : Il y a les parents (Source Généanet), il y a Eugène et Joséphine Galbrun, il y aurait leur fille Simone et leur petit fils Jacques DUTARD, il y a leurs fils René et Robert. Je n'ai pas trouvé la tombe le 28/06/2022.
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Div.09 - 1 Sud - 28 Est - 14 CQA 2012
Jean GIRAUD dit MOEBUIS ou GIR
(Jean Henri Gaston GIRAUD)
° 08/05/1938 (Nogent-sur-Marne 94) † 10/03/2012 (Montrouge 92)
 
   
Source photo : Wikipédia. Par Jarek Obważanek, WRAK.PL — Travail personnel, CC BY-SA 4.0. (*)
 

 
Connu sous son vrai nom ou sous ses pseudonymes, c'est un auteur de bandes dessinées. il est le créateur avec le scénariste Jean-Michel Carlier de Blueberry.
Dans les années 1960, il illustre des magazines de science-fiction -L’Homme du XXIe siècle- sous le pseudonyme de Moebius et il participe au journal Hara-Kiri.
Il est l'un des fondateurs en 1975 de la maison d'édition "Les Humanoïdes associés", éditrice du magazine Métal Hurlant. on lui doit Arzach, Le Bandard fou, Les Yeux du chat, etc.
Il participe également à la conception graphique de films comme Alien et Tron.
 
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Div.17 - Sec 2 - 26 Est - 1 Sud (28/09/1977)
Charles LECONTE DE LISLE
(Charles Marie René LECONTE DE LISLE) [RUN]
° 22/10/1818 (Saint-Paul 974) † 18/07/1894 (Louveciennes 78)
 
A son décès, il fut inhumé au cimetière du Montparnasse, à cet emplacement. Conformément à sa volonté, sa dépouille fut transportée au cimetière marin de Saint-Paul de la Réunion ou il repose désormais (Voir la fiche).
 
Source Image du Cénotaphe : Wikipédia - Par Ch carrere — Travail personnel, CC BY-SA 3.0.
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Div.13 - 1 Nord - 27 Ouest (17/04/1921)
Paul LE MAGUET
(Paul Emile LE MAGUET) [MNA] [MÉDECIN] [MPF] [LH] [CROIX-GUERRE]
° 21/10/1874 (Paris IVe 75) † 18/02/1915 (Berny-Rivière 02)
 
   
Source photo : MémorialGenWeb. (vers 1917) Anne-Cécile PIGACHE -  Archives familiales. CC BY-NC-SA 2.0. (*)
 

 
Médecin, il participe aux premiers instants de l'hôpital militaire No 73 fondé par Madeleine Smith-Champion.
 
Mais, mobilisé et appelé au front, il sera tué le 18 février 1915 à Berny-Tivière (02) à la cote 138 (Ferme Confrécourt).
Il y est inhumé jusqu'au 17 avril 1921 , date à laquelle son corps est transféré au cimetière du Montparnasse.
 
Mort pour la France, il est décoré des insignes de Chevalier de la légion d'honneur et de la Croix de guerre avec palme.
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Div.06 - 4 Nord - 21 Ouest
Jean SABLON
(Jean Georges SABLON) [MUSIQ]
° 25/03/1906 (Nogent-sur-Marne 94) † 24/02/1991 (Cannes 06)
 
   
Source photo : Wikipédia - Domaine public. (1939) Studio Harcourt. (*)
 

 
Auteur-compositeur-interprète.
 
Il est le premier à utiliser un micro, ce qui lui vaudra le surnom de Chanteur sans voix, ce qui ne l'empêchera pas d'être quasiment aussi populaire que Maurice Chevalier.
Au cours de sa carrière internationale, il a interprété de nombreux titres qui sont encore dans nos têtes, comme C'est si bon, Les Feuilles mortes, La Vie en rose, Syracuse.
 
On le retrouve au cinéma en 1951 dans Paris chante toujours de Pierre Montazel, ou il y joue son propre rôle.
 

Source Image : Musée de intercommunal Nogent-sur-Marne
  

La promenade Jean Sablon sur les bords de marne, inaugurée le 7 septembre 2006.

 
Il nait le 25 mars 1906 à Nogent, au 26 rue d Général Chanzy AD94 - 4E 3005 Vue 12/169.
La famille s'installe ensuite au 31, rue Théodore Honoré ou on la retrouve encore sur le recensement de 1926, il a alors juste vingt ans, mais il a déjà débuté dans l'opérette depuis trois ans, et a des petits rôles au cinéma (La Dame en décolleté en 1923 avec Jean Gabin, Simili en 1925 avec Charles Boyer et Renée Falconetti). Puis commence sa carrière internationale.
 
En 1937, il rencontre Carl Gam qui devient son manager et son compagnon. Ils décèdent à quelques mois d'intervalle et reposent ensemble.
 
Jean Sablon a été élevé au grade de chevalier de l'ordre national du mérite, il a reçu la médaille d'or de la Sacem et de la ville de Paris, et il est également citoyen d'honneur de la ville de Nogent-sur-Marne Voir la plaque apposée dans le hall de la mairie.
 
Sur la pierre tombale, qui comporte quelques erreurs de dates de naissances, on relève :
Angélique SABLON1782-1869 Augustine LESTIENNE (10/03/1794 Waziers + 15/11/1869 Paris VII), Ve Noël SABLON, Arrière Grand-Mère de Jean Sablon
Charlotte SABLON1788-1874 Charlotte Augustine SABLON (11/12/1820 Strasbourg + 26/05/1874 Paris VII) Grand-tante de Jean Sablon
Angélique SABLON1807-1893 Angélique Augustine SABLON (09/11/1818 Douai +24/03/1893 Paris-VII) Grand-tante de Jean Sablon
Gilbert LABOURIER1869-1918 (12/03/1870 Paris XVIe +02/08/1918 Paris XIXe) Oncle de Jean Sablon
Adelmar SABLON1872-1929 (05/01/1871 Paris XXe +22/11/1929 Paris Xe) Père de Jean Sablon
André SABLON1896-1947 (22/05/1896 Paris-XVIIIe +09/08/1947 Paris XVIIIe) Frère de Jean Sablon
Jeanne SABLON1871-1961 Jeanne Antoinette LABOURIER (10/02/1871 Paris XVIe +03/01/1964 Paris XVIe), mère de Jean Sablon
Germaine SABLON1899-1985 Soeur de Jean Sablon qui suit...
Jean Sablon1906-1994  
Carl Galm1909-1994 Karl Joseph GALM (14/02/1909 Francfort-sur-le-Main +17/12/1994 Paris-XVIe, compagnon de Jean Sablon

Ne reposent pas dans cette sépulture :
-Marcel SABLON (20/11/1894 Paris XVIe +25/02/1968 Nice), Frère aîné de Jean SABLON, directeur de Théatre,
-Jacques SABLON (18/05/1920 Nogent-sur-Marne +01/09/1981 Nice), Fils de Marcel SABLON et petit fils de Gustave HAMILTON, artiste dramatique.


Germaine SABLON
(Germaine Berthe SABLON) [MUSIQ] [RESIST] [LH] [CROIX-GUERRE] [MED-RESIST]
° 19/07/1899 (Le Perreux-sur-Marne 94) † 17/04/1985 (Saint-Raphaël 83)
 
   
Source photo : SHD Vincennes.
 

 
Elle commence sa carrière comme chanteuse d'opérettes, puis joue dans des films muets. Mariée deux fois, en 1918 avec Maurice Bloch et en 1921 avec Charles Legrand, elle aura deux fils.
En 1940, elle quitte Paris pour Saint-Raphaël ou elle héberge Joseph Kessel avec lequel elle aura une longue relation.
 
Résistante, elle participe de juillet 1941 à novembre 1942 en tant qu'agent P1, sous le nom de LEGRAND, au réseau Hector des FFC, Forces Françaises combattantes.
Puis elle quitte la France. Le 23 décembre 1942, elle franchit clandestinement la frontière à Collioure, en compagnie de Joseph Kessel et Maurice Druon, le neveu de ce dernier. C'est via l'Espagne et le Portugal, qu'ils rejoignent Londres en février 1943.
 
Le 17 mai 1943, Kessel et Druon écrivent "Le Chant des Partisans". Germaine Sablon l'interpréte dès le lendemain dans le film de propagande "Three Songs about Resistance".
 
Intégrée aux FFL, Forces Françaises Libres, elle est envoyée à Sabrata en Tripolitaine, ou elle rejoint la 1ère DFL, Division Française Libre.
Elle y chante plusieurs fois pour le délassement des hommes (dixit le général de Larminat), puis elle est affectée à l'ambulance Hadfield-Spears (HCM no 3) le 1er septembre 1943, elle y servira jusqu'à la fin de la guerre. Lors de la remontée vers la France, elle est blessée le 11 mai 1944 pendant l'attaque du Garigliano en Italie.
 
Elle est chevalier de la Légion d'honneur, et titulaire de la croix de guerre 1939-1945 et de la médaille de la Résistance française.
 
Acte de Naissance : AD94 - 1MI 2666 Vue 86/104.
 
SGA Mémoire des Hommes.
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 529132 et GR 28 P 2 327.
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Div.26 - Sec 1 - 1 Nord - 12 Ouest
Jacques VERGES
(Jacques Camille Raymond VERGES) [RESIST] [RUN]
° 05/03/1925 (Ubon Ratchathani (Thaïlande)) † 15/08/2013 (Paris VIIe 75)
 
   
Source photo : Wikipédia. (21/11/2011) Extraordinary Chambers in the Courts of Cambodia — Flickr. CC BY-SA 2.0 (*)
 
Fils du docteur Raymond Verges et de Kang Pham thi, Jacques est également le frère de Paul Verges, l'homme politique réunionnais.
 :
Les deux frères ont officiellement la même date de naissance. Or, selon Bernard Violet (journaliste et biographe), le père aurait profité de sa position de Consul au Siam pour faire un faux et Jacques serait en fait né le 20 avril 1924 au Laos.

 
A la mort de sa mère en 1928, il revient à la Réunion, ou il sera élevé par sa tante, jusqu'au retour de son père, en 1932. Il fréquente le lycée Leconte de Lisle ou il a pour camarade de classe Raymond Barre.
Dès l'âge de douze ans, il participe à une manifestation du Front populaire avec son frère.
 
En 1942, il s'engage dans la résistance et rejoint l'Angleterre et s"engage dans les FFL le 22 janvier 1943 (SHD Vincennes GR 16 P 589515). Sous officier, il combat en France et en Italie. Très attaché à la personne du général de Gaulle : il est qualifié de gaullo-communiste.
 
En 1945, il adhère au parti communiste français. En 1950, il est élu à Prague membre du bureau du Congrès de l'Union internationale des étudiants en tant représentant de la Réunion.
Il Milite pour le FNL algérien, et défend leurs combattants, notamment Djamila Bouhired, capturée, torturée et condamnée à mort, qu'il fera gracier et épousera.
Puis, il quitte le PCF en 1957, jugeant le parti trop tiède sur la question algérienne. A l'indépendance, en 1962, il s'installe à Alger et prend la nationalité algérienne.
Suite à sa rencontre avec Mao Zedong, en mars 1963, il embrasse les thèses maoïstes.
 
Jacques Vergès associe son nom à de nombreux procès médiatisés : Klaus Barbie, le boucher de Lyon, le terroriste Carlos, pour ne citer que ceux la.
Entre 1970 et 1978, il disparait, aucune explication ne sera donnée sur ce qu'il a pu faire, ni ou il se trouvait, durant cette période.
Il reprend ses activités dans les années 2000, et meurt ruiné chez sa compagne Marie-Christine de Solages.
Le montant de ses obsèques (20 000 euros) aurait été réglé par l'ordre des avocats de Paris. ses deux enfants, Meriem et Lies, renoncent à l'héritage.
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